L’utilisation des macérats de bourgeons pour les soins, appelée gemmothérapie ou phytembryothérapie, appartient au domaine de la phytothérapie à la différence qu’elle utilise des bourgeons d’arbres et de plantes, ainsi que d’autres tissus végétaux en voie de croissance.

Véritable phytothérapie cellulaire, les bourgeons renferment les principes les plus actifs de l’arbre ou de la plante, car ils contiennent toute l’énergie et les propriétés des différentes parties en devenir de l’arbre et de la plante.

Simple, efficace et naturelle, la gemmothérapie ou phytembryothérapie augmente l’efficacité d’autres produits en phytothérapie ou en homéopathie.

Riche en principes actifs vivants (acides nucléiques), les bourgeons contiennent également des vitamines, minéraux, oligo-éléments, enzymes et hormones. Ils constituent des bio-régulateurs visant à renforcer les défenses naturelles du corps et à détoxiquer l’organisme par un drainage systémique (c’est-à-dire système par système, favorisant une revitalisation générale de l’organisme, en éliminant les substances toxiques et déchets, réduisant les risques de pathologie).

Les extraits de bourgeons sont non toxiques et se présentent sous forme de macérat-mère ou en dilution 1DH  avec ou sans glycérine soluble dans l’eau (parfois remplacé par du sirop d’Agave et de l’Armagnac) que l’on prend de 5 à 10 minutes avant les repas.

Préparation des produits :

On trouve soit des préparations appelées “macérats glycérinés” à utiliser directement, soit des macérats dilués selon la méthode homéopatique.

Ces deux modes de préparations correspondent à 2 écoles de pensée. Dans les années 60, un médecin belge, le docteur Pol Henry met à macérer des bourgeons frais dans un mélange eau, alcool, glycérine pendant 3 semaines à température ambiante, puis filtre le tout. Il obtient le macérat-mère qui peut se comparer à une teinture mère, mais en moins concentré (proportions de 1/20 plutôt que 1/10 du poids sec végétal mis en oeuvre). Il parle alors de “phytoembryothérapie”. On le consomme dilué dans un peu d’eau à raison de 20 à 40 gouttes par jour.

Dans les années 70, le docteur Max Tétau, médecin homéopathe, reprend ces travaux et crée le terme de “gemmothérapie”. Il prépare les macérats dans un mélange alcool et glycérine sans eau. Le macérat-mère est dilué au 1/10ème, 1ère décimale Hahnemanienne (1DH), selon le principe homéopathique de la dilution.

Moins pratique, puisqu’il faut en prendre plus d’une centaine de gouttes par jour, disent les uns, mais présentant moins de danger disent les autres. Pour renforcer les effets, il est recommandé de les associer.

C’est la raison pour laquelle il est recommandé de s’adresser à un thérapeute spécialisé en gemmothérapie / phytembryothérapie afin de définir les complexes pour cibler au mieux le ou les systèmes défaillants (circulatoire, pulmonaire, ostéo-articulaires, etc…).