Iridologie
L’iridologie se base sur le principe que l’iris agit comme une zone de projection de tout le corps. Concrètement, les iridologues étudient la couleur, la texture, la pigmentation, le relief et des signes particuliers comme les taches, les dépôts, les creux ou les bosses (indicateurs de faiblesses potentielles). Cette technique tiendra une place prépondérante dans le domaine de la prévention car elle peut révéler les prédispositions et les déséquilibres déjà installés.
C’est surtout cette faculté de découvrir des faiblesses organiques avant même l’apparition des symptômes qui distingue l’iridologie des autres méthodes de diagnostic. L’iridologie se présente donc comme un outil permettant d’orienter vers une faiblesse constitutionnelle non comme une thérapie en tant que telle.
Un signe iridologique n’a de sens que dans un contexte particulier et doit aller de pair avec un examen approfondi du patient. L’iridologie ne remplace pas les examens médicaux classiques, mais elle peut les orienter.
Simple technique d’observation, l’iridologie ne présente aucun risque et convient à tous les sujets.
Un peu d’histoire
L’idée selon laquelle l’œil serait le reflet du corps est très ancienne et les sumériens pratiquaient déjà la « lecture des maladies dans les yeux » mille ans avant notre ère. Mais il faut attendre la fin du XIXème siècle pour qu’un médecin hongrois structure l’iridologie comme discipline. L’iridologie amorce alors son essor dans le monde médical et se voit utilisée et enseignée tout d’abord en Allemagne, en Scandinavie, aux Etats Unis et en Inde dans le courant du XXème siècle.
En France, l’iridologie moderne doit beaucoup au Docteur Léon Vannier (Le diagnostic des maladies par les yeux–1923), au Docteur Léon Walter (Diagnostic des maladies par la vue – 1925) ou encore à André Roux (élève de Verdier), avec son livre sorti en 1986, destiné à un large public, l’Introduction à l’Iridologie. La première école d’iridologie est créée en France en 1950.